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La façon dont nous responsabilisons les autres fait une différence




Date : le 27 juillet 2021

Les coulisses de la diététique est une nouvelle série de blogues mensuels par Alexis Williams, directrice générale des Diététistes du Canada. On y parlera des enjeux importants pour les diététistes et des actions en cours dans l’ensemble de l’association. Un extrait sera publié chaque mois dans Votre flash hebdo, et l’article intégral sera accessible à www.dietetistes.ca/lescoulissesdeladietetique.

Au cours de mon premier mois en tant que nouvelle directrice générale des Diététistes du Canada, j’ai réfléchi à la notion de responsabilisation et à notre façon de nous responsabiliser mutuellement. Je crois qu’il faut favoriser une culture de responsabilisation et que tout commence par la clarté. Comme l’écrit Peter Bregman dans la Harvard Business Review, nous avons besoin d’attentes claires, de moyens clairs, de jalons clairs, de rétroaction claire et de conséquences claires pour responsabiliser une personne et obtenir des résultats.
 
Cela me rappelle une époque où, très tôt dans ma carrière de diététiste, je travaillais au sein d’une équipe de santé familiale. Je me souviens de m’être sentie découragée lorsqu’un certain client avait du mal à atteindre les objectifs que nous avions fixés ensemble. J’ai réalisé que cette personne présentait des lacunes sur le plan des compétences alimentaires qui l’empêchaient de se responsabiliser par rapport à ses progrès. Cette personne voulait sincèrement mettre en application notre plan commun, mais il s’est avéré qu’elle n’avait pas la capacité de le faire. J’ai pris un bref recul et nous avons modifié notre plan pour nous concentrer sur les éléments de base, notamment les capacités et les ressources dont cette personne avait besoin pour réussir. Ce fut une importante leçon pour moi en tant que jeune diététiste. Bien sûr, être en mesure de dresser un portrait global est l’une des principales forces des diététistes. Nous comprenons les déterminants de la santé, nous avons de solides compétences en évaluation et nous disposons de nombreux outils pour soutenir nos clients là où ils en sont.

Comme l’écrit M. Bregman, si l’un de ces cinq facteurs manque de clarté : les attentes, les moyens, les jalons, les rétroactions et les conséquences, la responsabilisation passera dans les mailles du filet. En devenant directrice générale des Diététistes du Canada, j’étais curieuse d’apprendre comment le conseil d’administration, le personnel et les membres se responsabilisent et se soutiennent mutuellement pour atteindre nos objectifs communs.
 
Au cours des prochains mois, je serai mise au fait des travaux actuellement menés par l’association, notamment par l’entremise de réunions avec le conseil l’administration, les leaders des réseaux et le personnel des DC, ainsi que des parties prenantes et des partenaires externes. Je chercherai à savoir comment les gens sont soutenus dans leur travail, où se trouvent les lacunes et les possibilités, et où une meilleure clarté est nécessaire pour favoriser la responsabilisation.

Par exemple, j’ai rencontré le personnel pour en savoir plus sur l’engagement des DC envers une communauté de professionnels plus diversifiée et plus inclusive, et je suis d’accord pour dire que la profession doit s’attaquer aux inégalités systémiques qui existent depuis longtemps. D’ailleurs, je vais bientôt examiner les réponses à la demande de propositions que les DC ont publiée pour retenir des services de consultation en diversité, équité et inclusion. Cette personne ou ce groupe aidera les DC à identifier et à prioriser les prochaines étapes pour promouvoir le changement au sein de la profession. Je transmettrai plus de détails aux membres à mesure que progresseront ces travaux.
 
 
J’ai également rencontré le conseil d’administration et l’équipe de direction des DC pour en savoir plus sur les types de jalons et de rétroactions échangés entre les deux groupes par l’intermédiaire de la directrice générale. Ultimement, je relève du conseil d’administration, qui relève de vous, les membres. Le conseil d’administration se sert de son temps, de son énergie et de ses talents en vue d’établir l’orientation stratégique des DC et de veiller à ce que l’association demeure forte, dynamique et pertinente pour ses membres et pour la profession. Vous pouvez lire un résumé des progrès réalisés au cours de la première année du plan stratégique 2020-2024 dans le rapport annuel. Celui-ci énonce entre autres comment les DC s’engagent à bâtir une communauté de professionnels plus diversifiée et plus inclusive, tout en veillant à ce que notre profession soit valorisée et entendue, et en offrant des possibilités d’avancement.
 
De nouvelles membres feront leur entrée au conseil d’administration. Je suis impatiente d’entendre leurs points de vue et je suis certaine qu’elles ont hâte de discuter avec vous pour entendre vos idées, vos préoccupations et vos aspirations pour l’avenir.
 
Adaora Oguine, Julie Cavaliere et Emily Zamora se joindront le conseil d’administration en 2021. Les membres du conseil d’administration qui poursuivent leur mandat sont Leslie Beck, Lynn Blackwood, Geneviève Grenier, Amanda Hamel, Timothy Lau et Debra McLennan.



J’ai hâte de vous faire part de mises à jour régulières à mesure que je serai mise au fait des enjeux et événements. Je suis impatiente également de connaître votre avis sur la responsabilisation! Si vous avez des questions, des commentaires ou des idées, vous pouvez me contacter à CEO@dietitians.ca.

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